Le bazar d'Anita☺️

  Au Carrefour international du théâtre de Ouagadougou (CITO), la pièce "En couple" de Michel Beretti a conquis le public. Entre jalousie, incompréhensions et réconciliations, la mise en scène d'Hippolyte Kanga explore avec justesse les réalités des relations amoureuses. Retour sur une représentation le mercredi 26 février 2025 qui a suscité rires et réflexions. Le couple Zerbo et Cibéline Interprété par Issaka Zallé dans le rôle de Zerbo, Wendeyidé C. Tiendrébéogo dans le rôle de Cibéline et Rakiéta au poste de DJ, le public a été plongé dès le premier tableau dans l’univers du couple Cibéline et Zerbo. Une dispute anodine sur les réseaux sociaux révèle des insécurités plus profondes. Le mari reproche à sa femme de ne pas avoir mentionné qu’elle était mariée sur son profil. Cette introduction pose le ton de la pièce, qui aborde les tensions liées aux attentes sociétales et aux dynamiques de pouvoir au sein du couple. Les scènes suivantes illustrent avec brio la jalousi...

  Selon le dernier rapport du REN-LAC, la perception de la corruption a significativement baissé au Burkina Faso en 2023. De 85,23 % en 2021, le pourcentage de citoyens estimant que la corruption est fréquente ou très fréquente est passé à 65,77 %. Mais cette amélioration est-elle réellement synonyme d'une réduction effective des pratiques corruptives ? Experts et chiffres nous aident à y voir plus clair. Le dernier rapport du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) met en évidence une baisse significative de la perception de la corruption. L'indice synthétique de perception de la corruption (ISPC) est passé de 71 points en 2021 à 40 points en 2023, marquant une amélioration notable. De plus, seuls 11,24 % des enquêtés estiment que la corruption a augmenté, contre 52,13 % en 2021. D'un point de vue statistique, Isouf Paré, expert en analyse des données, souligne que « dans la perception des citoyens, il y a une baisse de la corruption. Cette perception est influe...

  Le sacre de l’Étalon d’or de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) a eu lieu ce samedi au Palais des Sports de Ouaga 2000. Après 28 ans d’absence, l’Étalon d’or de Yennenga revient sur sa terre natale grâce au film « Katanga, la danse des scorpions » de Dani Kouyaté. Dani Kouyaté, digne héritier de Sotigui Kouyaté, a marqué les esprits avec une œuvre intemporelle et universelle, explorant les travers du pouvoir, ses dérives et ses conséquences. Son film a su convaincre le jury et le public, offrant ainsi au Burkina Faso un sacre tant attendu. Lors de la remise du trophée, l’émotion était palpable. Dani Kouyaté a tenu à exprimer sa reconnaissance et à rendre hommage à son pays : " Je voudrais dédier cet Étalon d’or au vaillant peuple du Burkina Faso et à tous ceux qui sont morts sur le champ de bataille pour défendre notre patrie. La lutte est âpre, mais la victoire est certaine. " Et de renchérir : "C'est un c...

Au-delà des projections cinématographiques, le FESPACO, véritable vitrine de la culture africaine, célèbre également l’artisanat et le commerce. Comme chaque édition, la rue marchande attire exposants et visiteurs venus d’horizons divers. À la Maison du Peuple de Ouagadougou, les marchands ont installé leurs stands, offrant un large choix de produits artisanaux, de textiles et de délices locaux Mardi 25 février dernier, nous avons arpenté les allées de la rue marchande du FESPACO à la Maison du Peuple, un lieu incontournable pour les festivaliers en quête de souvenirs et de spécialités africaines. Parmi les exposants, certains viennent de loin pour présenter leur savoir-faire et saisir l'opportunité d'échanger avec un public international. Dans l’effervescence du marché, nous rencontrons Issiaka Tapsoba, occupé à épauler des commerçants sénégalais. « Je suis là pour aider des commerçants venus du Sénégal spécialement pour le FESPACO. Comme ils sont sur une terre étrangère, je l...

  Le mercredi 26 février, la grande salle de la mairie centrale de Ouagadougou a été prise d’assaut par les cinéphiles venus assister à la projection de Waongo, le long métrage d’Augusta Palenfo en lice dans la catégorie sélection officielle du FESPACO 2025. Une œuvre qui aborde les ravages du terrorisme sur les populations et la force de résilience de celles qui en sont victimes. Waongo raconte l’histoire de Piinga, une jeune couturière de Solhan, dont la vie bascule après une attaque terroriste survenue lors d’une fête sur la place du village. Son ami Wendyam enlevé subit un viol collectif avant de succomber à ses blessures. Séparée de sa mère et livrée à elle-même, Piinga erre dans la ville à la recherche de son oncle maternel. Rejetée et marginalisée, elle se lance dans la vente ambulante pour survivre. Un jour, elle retrouve Wend Pouiré, une ancienne amie qui tente de l’initier à la prostitution. Mais Piinga refuse de sombrer et trouve un emploi comme femme de ménage avant d’ê...

  Depuis le 22 février, Ouagadougou est en pleine effervescence avec la 29ᵉ édition du FESPACO. Entre animations, spectacles et une foule impressionnante, la rue des cinéastes est devenue le lieu incontournable du festival. Plongez au cœur de l’ambiance festive qui anime la capitale. Il est 18 h 50 lorsque nous arrivons au rond-point des cinéastes, situé sur l’avenue Monseigneur Thévenoud. Là, l’ambiance est à son comble. Des festivaliers de tout horizon arpentent les rues, visiblement enthousiastes à l’idée de découvrir les merveilles du plus grand festival du cinéma africain. À peine sortis du parking, situé à l’entrée de IB Bank, nous sommes pris d’assaut par de jeunes vendeurs ambulants, notamment des peintres de circonstance qui nous proposent diverses œuvres faciales artistiques. Malgré notre refus, ils persistent quelques instants avant de se tourner vers d’autres personnes plus réceptives. La rue des cinéastes, où se concentre une grande partie de l’effervescence, n’est acc...