"Les burkinabè n'ont pas la culture du théâtre", Aimé Germain Ouédraogo
La capitale Burkinabè accueille cette année, du 26 au 2 novembre, la 13e édition des Résistances panafricaines d’écriture, de création et de recherche théâtrales (Récréâtales). A cet effet, nous avons tendu notre micro à quelques participants, pour découvrir à travers leurs voix, ce que cet évènement qui a lieu chaque deux années représente pour eux et comment il influence leurs visions sur l’art au Burkina Faso.
Aimé germain Ouédraogo : « Les
Récréâtales sont tout une histoire pour moi. Parce que cela a commencé avec
Monsieur Minougou qui fut mon enseignent à Ziniaré dans les années 94. Je viens
aux Récréâtales, parce que c’est un tremplin pour la culture burkinabé et pour
le théâtre. Il est bien qu’il y a le festival panafricain du cinéma et de la
télévision de Ouagadougou(FESPACO), ainsi que le salon international du théâtre
de Ouagadougou (SITHO), mais nous n’avons pas cette culture qui nous pousse à aller
suivre des pièces de théâtres au Burkina. Cet évènement est donc l’occasion rêvée
pour suivre des pièces de théâtres. Les Récréâtales m’ont appris à aimer la
lecture ».
Fidèle Ouédraogo : « J’ai
connu les Récréâtales sur les réseaux sociaux et sur les chaines de
télévisions. C’est l’amour du cinéma et du théâtre qui me pousse à venir aux Récréâtales
à chacune de leurs éditions. Je suis même toujours présent à leurs
représentations théâtrales en dehors des Récréâtales. Je trouve que c’est une belle
initiative. Parce qu’elles englobent tout ce qui est culturel, et la culture
est ce qui va nous pousser à nous unir face à l’adversité ».
Salifou Ouédraogo, membre du comité d’organisation :
« Les Récréâtales sont un moment de convivialité, d’union, et de
rassemblement pour nous tous. C’est un moment ou l’art triomphe même malgré la
situation de crise dans laquelle nous sommes. C’est un moment ou plusieurs
nationalités se réunissent pour que l’art et la culture puisse triompher même
face à l’adversité. Quand on regarde autour de nous et quand empreinte les
allés, on se rends compte de la magie qu’opère les Récréâtales et de comment
les visages sont illuminés face au décor ».
Christiane Tiendrebéogo, artiste comédienne :
« Les Récréâtales sont une rencontre artistique, parce que c’est les lieux
ou plusieurs arts se rencontre. C’est un moment d’échange, de partage et de bon
vivre. Cet évènement a un impact positif sur la vision que j’ai de l’art au
Burkina Faso. De un, elle inclut les enfants car il y a des prestations comme la
restitution des ateliers qui ont été faites par des enfants préparé des moi à l’avance.
Elles incluent également les familles par ce que sa ce passe dans un endroit
entouré de maison. En plus de cela, les
spectacles se font dans des cours familiales. Il y a également des moments d’échanges
dans les cours familiales, ce qui est un clin d’œil sur l’importante de la
cohésion sociale surtout en temps de crise ».
Fatoumata Dramé, artiste comédienne :
« Les Récréâtales sont une fête de rencontre, parce que ce sont des
nationaux et des internationaux qui se rencontrent . C’est un moment de partage et
de joie pour tous ceux qui y vienne. Cet évènement est une référence en matière
d’art et de culture. On y découvre de nombreux talent et on a l’occasion de
vivre de belles expériences. C’est une grande richesse parce qu’on y voit des
choses qu’on a pas l’habitude de voir. En plus de cela, nous avons la liberté
de suivre des spectacles de théâtre de danse, de conte et de musique. Voire les
gens s’intéresser autant aux Récréâtales me donne la force d’espéré quant à l’avenir
du métier que nous faisons ».
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